Dans sa présentation, il nous a tout d’abord rappelé
que le dernier mort de ce conflit était Augustin TRÉBUCHON,
originaire de la Lozère, tué le 11 novembre 1918 à 10h30. Il nous a
ensuite sensibilisé sur le fait que « Chacun a en mémoire les
noms de quelques batailles (Bertrix, Verdun…) et de morts célèbres
de la Grande Guerre, mais que sont devenus les centaines de milliers
qui ont laissé peu ou pas de trace du tout ? Ils figurent, certes,
sur un monument aux morts, où leur nom est cité pour la cérémonie du
11 novembre... ».
Le Général CHAZARAIN a redonné un visage à ces soldats anonymes, en
nous retraçant le parcours de l’un d’entre eux le faisant parler et
même chanter , JEAN, né en 1878 en Corrèze, petit métayer
illettré, incorporé au 95° RI comme 2ième classe, est mort le 31 mai
1918. Le souvenir au quotidien de ces années douloureuses a
particulièrement marqué l’assistance : le froid, la pluie, la boue,
la vermine, les déluges de feux et de fer.
Le conférencier a conclu son exposé brillant et très prenant (1) par
une réflexion sur les problèmes d’actualité.
(1)
Pourrait faire l’objet d’un roman ou d’un scénario de
film.
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