Le colonel
OUDAR fait partie de cette génération de soldats qui ont passé vingt
ans de leur vie (entre 20 et 40 ans), à se battre pour la France sur
trois continents l'Europe,
l’Asie et l’Afrique.
En 1943, il est admis à Saint-Cyr, promotion « Veille au drapeau »,
mais
occupation oblige, Saint-Cyr n'existe plus .Alors, réfractaire au
STO, il rejoint le maquis, puis
il parvient à passer en Afrique du Nord, où,
puisque il avait réussi le
concours de Saint-Cyr, il est affecté comme élève
officier à l'Ecole militaire de
Cherchell. A la sortie de l'Ecole, il choisit la Légion
étrangère.
En 1946, il part
en Indochine avec le 2°REI, pour un premier, séjour de
30 mois au Tonkin. Il se refait
une santé, car il a été été blessé, en commandant une compagnie du
4°REI au Maroc de 1948 à 1951 où il se marie.
En 1951, il
rejoint à nouveau l’Indochine pour plus de 2 ans au sein du 5°REI.
En 1954, il
quitte la Légion pour le 5°RI, d'abord en Allemagne, puis au Maroc.
De 1957 à
1960, il est instructeur à
Saint-Cyr Coëtquidan, chef de bureau à la Direction générale
de l'Instruction. Il est affecté
comme commandant en second d'un bataillon du 60°RI en
Algérie, puis à l'EM du 9° Régiment
de Chasseurs Parachutistes, avec
lequel il fera mouvement sur Toulouse en 1962.
Il quitte le service actif en 1966, pour entamer une seconde
carrière de 13
ans au sein de
l'Éducation nationale, comme attaché d'administration
universitaire à la Faculté de
médecine de Rouen
Il est officier
de la Légion d’Honneur, titulaire de la croix de
guerre 39-45 avec une étoile de
bronze, de la croix de guerre des TOE avec
3 étoiles de vermeil et 2 étoiles de bronze, de la croix de la
Valeur militaire avec 2 étoiles de bronze . Ce qui fait au total 8
citations sur 3 croix de guerre.
Son arrière grand-père, François BOILET, sous-lieutenant de l’Armée
napoléonienne, était chevalier de la Légion d’Honneur (1821).
Son père, Emile OUDAR, capitaine de réserve, était chevalier de la
Légion d’Honneur (1921).
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