Colonel OUDAR

 

La ville de Montauban a ouvert la commémoration du 14 juillet par une prise d’armes et des sauts de parachutistes militaires de la garnison. Pour la première fois, cette manifestation a eu lieu au centre ville, la nouvelle place Prax-Paris en présence de Madame POLVE-MONTMASSON, Préfète du Tarn-et-Garonne et de Madame BARÈGES, député maire de Montauban.

Au cours de cette cérémonie, le Lieutenant-colonel WIERZBINSKI a remis la décoration de Commandeur de la Légion d’Honneur au Colonel OUDAR.

 

Le colonel OUDAR fait partie de cette génération de soldats qui ont passé vingt ans de leur vie (entre 20 et 40 ans), à se battre pour la France sur trois continents l'Europe, l’Asie et l’Afrique.

En 1943, il est admis à Saint-Cyr, promotion « Veille au drapeau », mais occupation oblige, Saint-Cyr n'existe plus .Alors, réfractaire au STO, il rejoint le maquis, puis il parvient à passer en Afrique du Nord, où, puisque il avait réussi le concours de Saint-Cyr, il est affecté comme élève officier à l'Ecole militaire de Cherchell. A la sortie de l'Ecole, il choisit la Légion étrangère.

En 1946, il part en Indochine avec le 2°REI, pour  un premier, séjour de 30 mois au Tonkin. Il se refait une santé, car il a été été blessé, en commandant une compagnie du 4°REI au Maroc de 1948 à 1951 où il se marie.

En 1951, il rejoint à nouveau l’Indochine pour plus de 2 ans au sein du 5°REI.

En 1954, il quitte la Légion pour le 5°RI, d'abord en Allemagne, puis au Maroc.

De 1957 à 1960, il est instructeur à Saint-Cyr Coëtquidan, chef de bureau à la Direction générale de l'Instruction. Il est affecté comme commandant en second d'un bataillon du 60°RI en Algérie, puis à l'EM du 9° Régiment de Chasseurs Parachutistes, avec lequel il fera mouvement sur Toulouse en 1962.

Il quitte le service actif en 1966, pour entamer une seconde carrière de 13 ans au sein de l'Éducation nationale, comme attaché d'administration universitaire à la Faculté de médecine de Rouen

Il est officier de la Légion d’Honneur, titulaire de la croix de guerre 39-45 avec une étoile de bronze, de la croix de guerre des TOE avec 3 étoiles de vermeil et 2 étoiles de bronze, de la croix de la Valeur militaire avec 2 étoiles de bronze . Ce qui fait au total 8 citations sur 3 croix de guerre.

Son arrière grand-père, François BOILET, sous-lieutenant de l’Armée napoléonienne, était chevalier de la Légion d’Honneur (1821).

Son père, Emile OUDAR, capitaine de réserve, était chevalier de la Légion d’Honneur (1921).