Embuscade mortelle en Afghanistan

Condoléances du Général de Corps d'Armée BONAVITA

Président de l'ANOCR

 

« Dix soldats sont tombés au combat hier en Afghanistan, vingt et un ont été blessés dans la bataille.

Ils sont morts pour la France, pour une cause juste. …. »

Général de corps d'armée (2S) Dominique Delort.

Président de la Saint-Cyrienne

 Lettre adressée aux trois chefs de corps

Paris, le 22 août 2008

                                                          

     Monsieur le Colonel E. BELLOT des MINIERES

   Commandant le 2ème R.E.P.

               Camp Rafaëlli

   20260 CALVI

                  Monsieur le Colonel J. ARAGONES

               Commandant le 8ème R.P.I.M.A.

               Quartier Fayolle

               81108 CASTRES

      Monsieur le Colonel H. de MEDLEGE

                Commandant le R.M.T.

                Quartier Berniquet

                60406 NOYON

Mon Colonel,

Atterrés par les pertes que vient de subir votre régiment, les Officiers de l’Association Nationale des Officiers de Carrière en Retraite (A.N.O.C.R.)  se joignent à moi pour vous exprimer leurs condoléances avec une vive émotion. Nous connaissons les difficultés de tous ordres que nos unités doivent surmonter pour accomplir leurs missions et sommes très fiers de l’exemple qu’elles donnent partout où elles sont engagées.

En sont la preuve les hommages qui leur sont rendus par des personnalités civiles ou militaires de toutes nationalités et, récemment encore, par le Général SULLIVAN ancien Chef d’Etat Major de l’Armée de Terre Américaine, un grand soldat aux brillants états de service, unanimement respecté pour sa connaissance du métier des armes et son audace.

Vos subordonnés viennent de donner une fois encore la pleine mesure du courage et de l’abnégation de nos soldats.

Nous nous inclinons profondément devant le sacrifice de ceux qui sont tombés ou ont été blessés au Champ d’Honneur ainsi que devant la douleur de leurs familles et de tous ceux à qui ils sont chers.

Comme modeste témoignage de notre reconnaissance, nous souhaitons apporter une aide matérielle à ceux qui en ont besoin et vous demandons de bien vouloir nous faire savoir, maintenant ou plus tard, les modalités que vous estimez les mieux adaptées aux circonstances.

Connaissant la peine profonde que l’on éprouve lorsqu’on perd un compagnon d’arme, qu’il soit un camarade, un subordonné ou un chef, nous nous associons de tout cœur à la vôtre et à celle de tous les personnels de votre régiment.

En vous assurant que nous restons auprès de vous par la pensée, je vous prie, Mon Colonel, d’agréer l’expression  de nos sentiments très amicaux.

Le Général de Corps d’Armée (2eS) A. BONAVITA