 |
LE CAMP MILITAIRE DE CAYLUS.
|
 |
Implanté sur le
territoire de la Région Terre sud-ouest, le camp militaire
LIEUTENANT-COLONEL NORMAND s’étend sur le Causse de Limogne, (partie
du Causse du Quercy), au nord du village médiéval de Caylus. |
Il a une superficie de
5500 hectares, à cheval sur les départements du Tarn-et-Garonne pour
les ¾ et du Lot pour ¼.
Il est limitrophe de 10
communes :
- dans le
Tarn-et-Garonne : Puylaroque, Mouillac, Caylus, Lacapelle-Livron,
Loze et Saint Projet ;
- dans le Lot : Saillac,
Bach, Vaylats et Belmont Sainte Foi.
A l’écart des grands
axes, il se situe à 29 km de Caussade où se trouve la gare SNCF la
plus proche, à 30 km de Villefranche de Rouergue, à 50 km de
Montauban, à 45 km de Cahors et à 100 km de Toulouse. |
 |
Il est classé camp
national depuis 1962, au même titre que Mailly, Mourmelon, Le
Larzac, Canjuers, et il est le sixième par sa superficie.
Le 38° Groupement de camp y
tient garnison depuis 1979. |
1. LE TEMPS
DES CONVENTIONS.
Les premières
investigations concernant la possibilité d’installation d’un champ
de tir non permanent dans le quadrilatère Saint Projet, Mouillac,
Vaylats, Saillac, débutent en 1884. Après de nombreux pourparlers,
le projet aboutit le 12 avril 1886, date considérée comme l’acte
anniversaire de la création du camp. A partir de cette époque, les
unités de la région peuvent effectuer des tirs d’infanterie et
d’artillerie durant une soixantaine de jours par an selon une
convention établie entre l’Armée, les élus locaux et
l’administration des Ponts et Chaussées. Il est convenu que les
habitants du Causse évacuent le terrain avec leurs troupeaux avant
les exercices. Ils sont indemnisés en fonction de l’importance du
cheptel, des dégâts causés aux cultures et aux biens. |
Les militaires sont logés
chez l’habitant. Les contraintes d’un tel régime sont nombreuses,
même si la population locale y trouve quelques compensations : vente
de produits fermiers aux soldats de passage, ramassage des balles de
cuivre, rémunération des travaux d’entretien effectués sur les
champs de tir. Mais le ravitaillement en eau des unités sur ce
plateau aride crée quelques difficultés.
En 1913, un projet de
terrain d’aviation est abandonné. |
 |
|